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Comment suivre le conflit entre l'Ukraine et la Russie sur les réseaux ?


Images satellites, tracking d’avions, métadonnées… Ces comptes d’anonymes ou de journalistes passent au peigne fin les informations qu’ils parviennent à trouver et à vérifier dans tous les recoins du web.


· COUPSURE, pour suivre les mouvements de l'armée russe.


Cet ingénieur suisse de 22 ans analyse des images satellites de l'Agence spatiale européenne qu’il trouve via le site Sentinel et partage sur Twitter les informations sur l'activité militaire russe. Il surveille également les avions et les drones grâce à ADS-B Exchange, une base de données en accès libre bien connue des spécialistes de l'aviation.


· Rebecca Rambar, experte de l'OSINT (open source intelligence).


Cette spécialiste passe entre 10h et 18h par jour à vérifier des informations (notamment des vidéos) trouvées sur internet et à partager des articles trouvés dans la presse internationale. On peut voir sur son compte Twitter des vidéos des explosions en quasi-temps réel, et des posts qui font un récapitulatif régulier des dernières informations. Rebecca Rambar (enquêtrice anonyme) fait partie d’un groupe d’analystes et consultants spécialistes de l’enquête en ligne baptisé @Little Think Tank – dont le compte Twitter publie également des informations sur la guerre en Ukraine.


· Bellingcat, fact-checking de la désinformation russe.


Créée en 2014 par le journaliste britannique Eliot Higgins, cette rédaction décentralisée s’attèle notamment à partager des images du conflit qui ont été géolocalisées par ses soins ou par des internautes volontaires. Les journalistes de Bellingcat sont eux aussi des spécialistes de l’OSINT. La rédaction tient depuis quelques jours un Google Sheet où elle vérifie des vidéos et publications publiées, notamment par les autorités russes et leaders séparatistes pro-russes.

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